Un nouveau départ...

Swillan était vraiment épuisée de son long voyage. Elle avait réussit à passer la porte d’entrée de la ville en cachant ses oreilles, en regardant le sol, et en marchant lentement, tant de techniques qu’elle employait pour tenter de passer inaperçue. On ne sait jamais quand on peut tomber sur des racistes… Et elle savait maintenant qu’elle se trouvait dans une ville d’humains, où il semblait n’y avoir que des gens aisés! Dans les rues principales, du moins… Les ruelles sombres pouvaient cacher toutes sortes de secrets… qu’elle n’avait pas envie de découvrir pour l’instant. Tout ce dont elle avait envie, c’était trouver une bonne auberge, où elle pourrait manger et boire, puis se laver et dormir. Peut-être retrouver la mémoire sur la fin de sa précédente aventure également qui sait?

Elle avait envie de tout cela, mais surtout, surtout! elle n’avait aucunement envie d’avoir à subir les questions inquisitrices et les coups d’oeil étonnés et scrutateurs de l’aubergiste de l’auberge qu’elle avait choisie, «Le Temps Nécessaire…». Le nom lui avait paru intéressant, ainsi que les heures d’ouvertures (en fait, il n’y avait pas d’heure de fermeture. Elle pourrait donc se renseigner sur les environs 24 hrs/24, avant de repartir). Elle avait cru trouver un petit asile de paix dans cette ville trop grande et inconnue… Mais dès qu’elle était entrée, la foule de la salle principale s’était tue et l’avait regardée. À croire qu’elle était tombée sur une auberge où ne se rencontraient que des habitués. Se retourner et repartir était cependant exclu, car cela aurait attiré davantage les soupçons sur elle. L’elfe s’était donc contenté d’afficher son air le plus neutre avant de vérifier que son bandeau couvrait toujours ses oreilles. Elle s’était avancé jusqu’au comptoir, de l’autre côté de la salle, avant se s’y accouder, de voir qu’il était plein de graisse et d’alcool, d’enlever rapido son bras de là, et de demander une soupe avec du pain, s’il-vous-plaît.

- Tout de suite, ma ptite dame!, avait-il répondu à son décolleté…

Elle avait levé les yeux au ciel avant de se trouver un coin où le comptoir de merisier était relativement propre et de se tirer une chaise. C'était là où elle en était présentement... En revenant, l’aubergiste se présenta comme étant Oman.
- Et vous? J’vous ai jamais vu ici, si jpeux m’permettre… Une gentille fille comme ça, qu’est-ce que ça vient faire dans mon établissement douteux?

Elle se rendit alors compte que sous ses airs de colon notoire se dissimulait un esprit aiguisé. Les pupilles de ses yeux se dirigeaient tantôt vers son bandeau couvrant ses oreilles, tantôt vers l’arc à son épaule, et revenaient rapidement à son visage ou à sa poitrine quand il se rendait compte qu’elle l’observait. Elle se contenta de répondre évasivement à la question
- Oh! Je me nomme… Manon. Et je suis ici parce que je voulais fuir mon petit copain. Il voulait qu’on se rencontre à la taverne d’en face, je me serai simplement trompé d’endroit, ajouta-t-elle avant de lui faire un clin d’œil qu’elle espérait complice.
- Et ben ! Salut Manon! Inquiètes-toi pas, j’te dénoncerai pas!

L’homme éclata de rire et reporta son attention à un adolescent qui paraissait complètement ivre un peu plus loin et qui menaçait de briser sa table, s’il continuait de sauter ainsi. Swillan poussa un soupir de soulagement à l’idée que son stratagème ait fonctionné, et commença à manger. Elle n’aurait su dire si la soupe et le pain étaient bons, tant elle les engloutit rapidement. Puis, elle se retourna et observa les autres personnes présentes. L’ado tapageur semblait avoir quitté les lieux, et à sa place se trouvait à présent un être, très probablement un humain, mais elle n’aurait su le dire à cause du capuchon masquant la majeure partie de son visage, et ses oreilles, qui buvait calmement, penché vers la table. Une longue cape de voyage recouvrait ses épaules et touchait le sol. Un étranger? Probablement pas, car elle aurait «entendu» un silence à son arrivée, comme celui qui avait marqué le sien. Un peu plus loin, un groupe de soûlards se chamaillait en criant allègrement et l’attention de plusieurs personnes aux alentours s’en trouvait monopolisée. Quelques personnes près de la porte semblaient profiter de cette diversion pour s’échanger ce qu’elle croyait être de la drogue, ou quelque substance illicite que ce soit, en tournant la tête de tous côtés pour vérifier qu’on ne les surveillait pas. Cela ne la concernant pas, elle évita de se faire remarquer en décidant qu’elle allait elle aussi profiter de la diversion de la bataille un peu plus loin pour se louer une chambre et aller s’y reposer un peu. Elle héla l’aubergiste, et tandis qu’il s’approchait, elle réfléchit à un moyen d’expliquer son besoin d’avoir une chambre alors qu’elle habitait supposément cette ville.
- Oui, ma p’tite dame?
- Mon brave Oman, j’aurais encore une fois un gros service à vous demander… Mon copain ira probablement chercher raison à mon absence de ce soir chez moi, et il sera probablement ivre. Je ne veux pas risquer d’avoir à subir ses questions et ses remontrances… Pourrais-je avoir une chambre pour la nuit, je vous en prie?

Elle était assez fière de son improvisation, et espéra que celle-ci (ainsi que les mouvements assez… aguicheurs qu’elle avait faits en parlant) duperaient l’aubergiste adéquatement.
- Mais… euh… ouais, bien sûr! J’vais aller vous préparer ça, attendez moi…

Sur ces mots, il partit en direction de l’escalier. Apparemment, il n semblait plus avoir de doute sur sa personne, même s'il semblait inquiet à l'idée de devoir préparer une chambre... Cela ne devait pas arriver souvent. Tout de même satisfaite, Swillan se retourna et… tomba nez à nez avec Scott!
- S…Scott?, demanda-t-elle d’une toute petite voix
- Hein quoi kes’vous voulez vous? Moi c’est Jean!, répondit l’inconnu d’une voix pâteuse, avec semblait-il une fierté apparente à s’être souvenu de son nom
- P…pardon. J’a… j’ai cru reconnaître en vous une vieille connaissance.

Mais déjà l’homme était reparti. Décidément, la fatigue lui jouait des tours. Elle se souvint alors que son ancien ami était tombé du haut d’une falaise lors d’une bataille qui lui semblait vraiment lointaine et dont elle ne distinguait plus vraiment les causes et la finale.

Où était donc Oman? Il lui fallait vraiment dormir au plus vite…

Cela faisait maintenant treize années que Manuki se trimballait dans un petit corps vert de gnome, et pourtant, il ne s'habituait pas encore. Quel fardeau c'était d'avoir de si petites jambes! Manuki rageait chaque fois qu'un humain le dépassait en le regardant avec mépris. Avec mépris! Si ces idiots avaient su à qui ils avaient affaire. Quoiqu'il en soit, Manuki marchait très lentement sur ce long et sinueux chemin depuis longtemps déjà. Au bout d'un moment, il aperçut la forme floue d'une ville. Humaine, probablement, considérant l'endroit où il se trouvait. Il fut un temps où Manuki aurait su dire le nom de cette ville, mais aujourd'hui, tout cela lui semblait lointain, très lointain. Quoiqu'il en soit, il fallait désormais entrer dans l'enceinte de la ville. Peut-être devrait-il se trouver une résidence, un de ces jours.. Dormir sous les étoiles était trop dangereux dans le coin, et le confort d'une auberge était tentant. Les temps avaient changés depuis La Guerre, mais Manuki savait que les humains étaient encore profondément racistes. Biensur qu'il le savait, il en était un.. du moins mentalement. Approchant de plus en plus de la porte, le gnome se demanda quelles étaient ses possibilités. À côté de lui, deux boeufs, guidés par un vieux fermier très maigre, tiraient lourdement une charrette de foin. Un autre gnome aurait peut être sauté dans le foin, mais pas Manuki. Quelle honte ça aurait été! Le gnome ralentit un peu le pas pour laisser la charrette le dépasser. Alors que le vieil homme passait sous le regard des deux gardes postés à la porte, Manuki ferma les yeux un instant, localisa le coeur du fermier et le fit éclater. L'homme se plia en deux et cracha du sang sur l'armure de l'un des gardes, après quoi il tomba dans le sable. Aussitôt, les deux gardes s'approchèrent et un groupe de paysans qui traînaient s'attroupèrent autour du corps. Manuki, sa capuche voilant son visage, accéléra un peu et se fondit dans la masse, espérant se faire passer pour un enfant.

Après avoir erré un moment dans des ruelles sombres et désertes, Manuki repéra enfin une auberge à laquelle il pouvait accéder sans s'exposer aux regards dans la rue principale. Il entra en poussant la porte à double battants. Le temps où il provoquait de lourds silences angoissés en entrant dans les endroits publiques lui manquait. Ce jour là, des hoquets de surprise l'accueillirent. Certains parlèrent de nains, et les hoquets se multiplièrent lorsqu'une main verte sortit de la robe de Manuki. Un gros homme se leva, une choppe à la main.

-Hé toi!, rota-t-il, Qu'est-ce que tu fais ici! C'est une auberge pour les humains ici, pas besoin de vermine de ton genre.

Un instant, Manuki voulut faire éclater cette tête barbue plutôt laide, mais il soupira simplement. Trop de monde, et puis, il y a quelques années, il aurait dit les mêmes choses à la place de cet ivrogne. Le gnome se dirigea le plus indifféremment du comptoir qu'il le put. Il était pressé de prendre une chambre et de s'y enfermer, mais il avait faim, d'abord. Une chose le frappa lorsqu'il arriva au comptoir. Les bancs! Ils étaient beaucoup trop hauts! Des bancs d'humains, aussi grands que Manuki. Comment allait-il s'y percher? Bon, tout d'abord, choisir une place. Il y avait un nombre non négligeable d'hommes au comptoir, et une seule jeune dame. Celle-ci serait moins portée à le railler, du moins l'espérait-il. Il approcha du banc à côté de la fille, tout en remarquant son aura.. différente? Manuki grimpa su les petits barreaux reliant les pattes entre elles et entreprit d'escalader le meuble. Se hissant à la force de ses bras maigrelets, Manuki réussit à se retrouver sur le ventre sur le banc. Sous les rires de plus en plus hystériques des clients voyant le gnome se démener, il se contorsionna de façon ridicule et parvint finalement à s'asseoir. Seule sa tête dépassait au dessus du comptoir. Le gnome tira un peu sur sa capuche pour dissimuler du mieux qu'il pouvait son visage qui changeait de couleur sous les rires. Il n'adressa pas un mot à la fille et chercha plutôt l'aubergiste du regard. Personne à l'horizon. Quel service..

[Hrp] J’te laisse contrôler l‘aubergiste. ^^ [/Hrp]

Arkans n’avais même pas encore passé la porte de cette foutu ville que déjà une dizaine de ces bâtards le dévisageaient. Portant sa masse sur mon épaule, il marcha en plein centre de la route. Jamais il ne m’approchera de ces vermines que l’on disait civilisé ! Plusieurs fois il eu envie de fracasser le crane d’un de ses humains racistes qui marmonnait dans mon dos de sa taille ou qui restais planté la, devant lui la bouche grande ouverte ! Comme s’il n’avait qu’un œil ! Ah ses humains, ils sont stupide, barbares, raciste mais surtout ils ce reproduisent comme des mouches !

Le jeune nain marcha plusieurs heures dans la ville, à la recherche d’une auberge digne de lui. Ce coin de la ville était sale et dans les recoins on pouvait voir le pauvre grugé des os comme des chiens. De chaque coté de la rue les voleurs regardait sa ceinture a la recherche d’or mais furent vite déçus en voyant qu'il ne portais pas de bourse, du moins visible. Alors Arkans continua de marcher.

Quelque minute plus tard, le jeune nain remarqua ce qui ce passait. A chaque pas, un homme de plus le suivait. Il tourna un coin de rue et un colosse lui barra la route.

-Donne ta bourse sale nain ! Grogna t-il tout en ce penchant pour être de ma grandeur.

Ce fut la goute qui fit déborder le vase. Arkans, rouge de colère lui décocha un directe du droit puissant qui fit basculé le géant mais pas assez pour le faire tombé. Au même moment ou le poing de Arkans toucha le visage du colosse, la pluie avait commencé a tombé. Ce fut un soulagement car toute la journée avait été chaude et écrasante. Mais même ce changement de température ne fit arrêter le jeune nain dans son aillant. Tête baissé il fonça vers sa victime qui reçu le casque en plein ventre lui coupant le souffle. C’est alors que les autres voleurs arrivèrent. Plusieurs avait des long bout de bois mais certain plus déterminer arrivèrent avec de petites dagues rouillées et mal entretenues. Italamure, toujours dans ses mains, accueilli les deux premiers leur brisant un bras ou une jambe. Ah ses humains ! Ils ne sont même pas capable de ce battre dignement ! Mais durant ce bref instant de rêverie, Arkans ce retrouva encerclé dos à une porte d’une batiste inconnue. Le colosse avança d’un pas pour ce distingué des autres un bout de bois arraché à un des deux blaisés.

-Tu va regretter ton insolence. PETITE erreur du bon dieu. Dit-il en mettant l’accent sur le « petit ».

Le géant leva son bâton et fonça en la direction du jeune nain le visage rouge par la rage. Un petit pivot de la par d’Arkans permis d’évité l’impacte. Du moins pour lui car le colosse avait atterrie de plein fouet sur la porte qui maintenant ce maintenais sur un file. Un coup de pied dans le dos du voleur de la par du nain permis à la porte d’arracher. Piétinant le colosse, il entra dans la pièce qui ressemblait étrangement à une taverne. Quand ses yeux fut enfin habituer au changement d’éclairage, Arkans fut accueilli par une douzaine d’humain a moitié soue et prêt à ce battre.

-Par Roïfur quand est-ce que tout cela va terminer !? Me dis-je dans ma barbe pleine de sueur Italamure à la main.


[hrp] wiii ! fini avant 2h du matin et en plus j'ai fait une reference envers Roïfur [hrp]

Manuki commençait à s'impatienter. La patience n'avait jamais été son fort, mais quand même! Comment pouvait-on prétendre au titre d'aubergiste si on ne travaillait même pas. Manuki avait faim, et il voulait à tout prix une chambre pour s'isoler de cette salle bondée et puante. La simple présence d'un trop grand nombre de personnes le mettait mal à l'aise. De plus, le gnome avait la dérangeant impression que tous l'observaient. Depuis qu'il était arrivé, les chuchotements se multipliaient et, lorsqu'il se retourna discrètement, personne n'osait le regarder dans les yeux. Tampis, qu'ils complotent! La plupart n'étaient que de gros ivrognes, qui gagnaient un salaire minable, leur permettant seulement de se saouler chaque soir et de se payer une vilaine prostituée pas trop chère. Savoir leur vie aussi minable rendait Manuki méprisant envers eux tous. Tous.. Presque. La demoiselle à côté de lui, elle ne semblait ni arrogante, ni hautaine. Plutôt un peu effrayée. Elle avait quelque chose à cacher, à coup sur. Et remarquant que les ivrognes la regardaient de travers, et pas seulement à cause de son.. sa... son corps, Manuki jugea qu'elle n'était pas de coin. Tambourinant son impatience du bout des doigts sur la surface collante du comptoir, Manuki s'apprêta à intercepter une serveuse pour qu'elle aille chercher l'aubergiste, mais la fille éleva la voix. Du moins.. Elle ne parla pas vraiment, mais produisit simplement un petit son interrogatif. Manuki le pensait, mais sa perception des communications étaient plutôt médiocre. Néanmoins, le gnome se retourna très légèrement, gardant son visage voilé, invitant la fille à parler. Elle parla donc.

Manuki releva un sourcil, geste dont lui seul fut conscient. S'il était étranger? Un instant, il pensa qu'elle se moquait de lui, comme les autres. Mais non. La sonorité de cette voix aigue, typiquement féminine.. voir autre chose.. étaient sincères. N'empêche, peut-être venait-elle de vraiment loin. Pourtant.. qui pouvait penser qu'un gnome habitât dans le coin..? Manuki se demanda quoi répondre. Il ne pouvait pas dire venir d'ici, mais il ne souhaitait pas en dévoiler trop sur sa vie privée. Et puis il n'aimait pas trop parler aux gens. Il lui vint à l'idée de répondre par un sarcasme, ou encore de garder le silence, ce qui serait un peu trop antipathique. Après quelques secondes de silence, il prit enfin la parole. Réalisant qu'elle devait le prendre pour un sourd..

- À moins que vous n'ayez croisé d'autres verts dans le coin, il est probable que je ne soit effectivement pas d'ici. Je reviens de l'ouest, mais j'ai déjà passé du temps en territoire humains, il y a très longtemps. Puis-je vous retourner la question? Vous ne semblez pas vous sentir chez vous, par ici..

Soudain, un homme traversa la porte de la taverne dans une explosion de morceaux de bois. Un instant, Manuki se crut concerné. Peut-être quelqu'un l'avait-il vu passer lorsqu'il avait tué le fermier..? Toutefois, un homme avait été attaqué, et Manuki n'en avait pas pour complice. Tirant un peu plus sa capuche par précaution et rentrant ses mains dans ses manches. Manuki se tourna à nouveau vers Swillan.

-Tiens.. Il y a du grabuge on dirait. Je ne savais pas les bagarres entre humains fréquentes?

Comme pour appuyer ses dires, un nain bien bâti entra dans la pièce. Un nain! Manuki aurait du s'y attendre, il n'y a rien de mieux qu'un nain pour commencer une bagarre. Celui qui entra était armée d'une masse assez... massive, semblait dans la force de l'âge et portait barbe et casque. (Bien que personne n'ait jamais aperçu un nain sans l'un ou l'autre..) Bien entendu, les saoulards présents n'allaient pas manquer l'occasion d'une bagarre contre un nain. Lorsque deux autres voleurs sautèrent par la porte désormais fictive sur le nain, trois ivrognes se levèrent après avoir calé leurs choppes. Le nain avait déjà assommé l'un des voleurs, mais les trois nouveaux combattants se jetèrent dans la bataille, frappant le nain ou les autres hommes sans distinction, et la bataille fut rapidement difficile à suivre. Amusé par cette démonstration barbare, Manuki se retourna complètement, s'accota au comptoir et laissa un petit rictus malfaisant naitre sur son visage, dont la partie inférieure était désormais sortie de l'ombre, alors que le capuchon masquait toujours ses yeux.

La bagarre ne faisait que commencer et la pièce ressemblait déjà a un champ de bataille ! Plus de la moitié des tables étaient viré à l’ envers. Tous avait prit par a la bagarre sauf deux personne qui restait au comptoir. Un gnome qui paraissait un peu trop sérieux et une jeune femme qui ne semblait pas familier à un cet endroit. Tout à coup un homme attrapa une de ses épaules, le fit pivoter et lui donna un coup de genou dans son ventre lui coupant le souffle. À ce moment même, un gros homme descendit des escaliers le visage défiguré de rage.

-Arrêter tout ou j’appelle la garde ! s’écria cette homme souffrant d’embonpoint.

Arkans fut vite surprit que tout ces ivrognes aie obéi a cette homme. Quelque seconde suffi et Arkans reprit ses esprit et devins calme. Alors il s’approcha du gros bonhomme qui avait fait arrêter la bataille avec qu’une seule phrase. Les lois de cette ville devait être très sévère pour que les soulons aie stoppé tout sur la menace d’un appelle à la garde.

-Est-ce vous le propriétaire de cette place ? Demanda t’il d’une vois faible et fatigué.

-Bien sur que c’est moi ! Vous croyez que je suis qui pour avoir voulu arrêter la destruction de mon auberge ! Cria t-il tout en croisant ces bras.

Arkans mit sa main dans une des poches qu’il avait bien dissimulé et sorti une petite bourse. Puis glissa 3 doigts à l’intérieur pour y ressortir une dizaine de pièce d’or.

-Je crois que c’est assez pour couvrir les bris et pour une tourné général. Non ? Dit Arkans tout en mettant l’or dans la main de l’aubergiste les yeux rond par cette somme qui devrais couvrir bien plus que les dégâts. Sinon moi aussi je prendrais bien un verre.

Alors il s’assit a coté des 2 inconnues qui n’avaient même pas bougé depuis le début et pris une grosse gorgé du verre que l’aubergiste venait de lui servir a l’instant.

Le petit être avait pris du temps pour répondre, peut-être signe qu'il ne savait pas quelles étaient ses intentions. Mais, sa réponse paraissait sincère. Swillan, finalement, ne s'en était pas trop mal tiré... Elle savait maintenant que l'inconnu venait effectivement d'ailleurs. Et puis, même s'il lui avait retourné la question, elle pouvait y répondre sans dévoiler qu'elle n'était pas humaine... Dire qu'elle venait d'une cité à proximité d'Harminost ne dévoilerait pas ses origines elfiques. Bien qu'il doit étranger lui aussi, elle ne se sentait pas assez en confiance pour lui dire tous ses secrets d'ailleurs lui-même ne dévoilait même pas son visage!

Elle s'apprêtait à répondre qu'elle ne venait effectivement pas de cet endroit, mais plutôt d'une cité près du lointain village d'Harminost, quand... la porte vola littéralement en éclat. Des humains qui se battaient, et pas à peu près! Les soûlons de l'auberge en profitèrent pour se joindre à eux, dans la confusion la plus totale. Plusieurs coups étaient portés complètement à l'aveuglette, sur un fond de cris de guerres.


Elle entendit le gnome à ses côtés dire quelque chose qui se perdit dans le vacarme. Probablement une réflexion sur la situation...

Devait-elle intervenir? À voir à quelle vitesse les chaises étaient démolites sur les dos des bataillants, les tables détruites, et le bruit que tout cela faisait, cela ne prendrait pas longtemps avant que l'aubergiste intervienne... Il valait mieux rester dans ses bonnes grâces. Une étrangère qui se battait dès son arrivée n'était probablement pas bien vue. Et puis, elle ne saurait pas quel camp choisir, et frapper au hasard était exclu. Si elle embarquait dans une querelle, elle faisait en sorte (ou du moins essayait...) que quelqu'un gagne. Elle n'allait pas simplement affaiblir les deux parties. De plus, elle n'avait aucune idée des motivations des premiers arrivants. Peut-être la bataille n'avait aucun lieu d'être...

À ce moment (juste à temps! tant de réflexion était difficile dans son état d'extrême fatigue...), l'aubergiste lâcha un call [ ok ok... ] s'écria de tout arrêter en menaçant d'appeler la garde. Toute activité stoppa immédiatement! À croire que l'armée faisait règner la terreur ici...

Celui qui avait l'air d'êre à l'origine de tout ce grabuge était en fait un nain corpulent, armé d'une masse et la tête couverte d'un casque. L'elfe s'étonna de ne pas l'avoir remarqué plus tôt. Il glissa quelque chose dans la main d'Oman, probablement de l'or, en commandant une tournée générale. Bonne façon de se faire pardonner... Mais aussi de se faire remarquer. Et voilà qu'il se dirigeait vers elle et son compagnon! Quelqu'un finirait bien par croire qu'elle n'était pas d'ici, à la voir s'accoquiner avec tous les étrangers du coin...

Elle profita du fait que tout le monde s'esclaffait devant leurs blessures et les dégâts portés à l'auberge pour finalement répondre à la question du gnome à ses côtés.

- Effetivement, je suis moi aussi étrangère. Je viens d'une cité située à proximité du lointain village d'Harminost. Mais voilà qu'on nous rejoint! Bonjour, vaillant combattant!, lanca-t-elle au nouveau venue, légèrement moqueuse...

Manuki prenait était subjugué par la bataille. C'était amusant de voir combien ces humains avaient besoin de défouler leur barbarisme autrement qu'en le noyant dans l'alcool. Pendant un instant, le gnome avait eu envie de se joindre à la fête, d'ajouter un peu de sang et d'entrailles à ce combat pour le moment plutôt médiocre. Néanmoins, se faire remarquer de la sorte n'était pas la meilleure idée, d'ailleurs il avait l'étrange impression que si des gardes rappliquaient, ils embarqueraient aussitôt le nain pour une quelconque raison. Voilà, encore une occasion de regretter l'allure impressionnante d'un grand corps humain voilé de noir. Maintenant, il avait l'air d'un enfant déguisé.. Le tirant de ses sombres réflexions, l'aubergiste choisit ce moment pour signaler sa présence. Sa voix lourde et grave traversa la taverne facilement, et tout le monde entendit le cri. Aussitôt, les hommes retournèrent tous à leur table et les voleurs sortirent piteusement, alors que le nain restait planté au milieu, visiblement aussi impressionné que Manuki. Comment cet homme avait-il fait pour stopper la bagarre? La menace concernant la garde avait fait son effet, et le gnome remarqua que la demoiselle était aussi impressionnée qu'eux.

Manuki était curieux de voir ce qui effrayait autant les gens, et se promit d'avoir affaire à la garde d'ici peu, d'une façon ou d'une autre. Swillan répondit finalement à sa question et Manuki écouta discrètement. Harminost.. L'est, donc. Soudain, le nain qui avait déclenché la bagarre vint se loger sur le banc à côté de Manuki. Encerclé. Désormais, il était plus que mal à l'aise. Un nain et une fille! Manuki se sentait comprimé, avait l'impression que ses voisins respiraient tout son air. Il entendit vaguement la fille parler au nain par dessus sa tête encapuchonnée et ne s'en préoccupa pas. Tournant résolument son visage devant lui, de manière à ne regarder personne, Manuki se souvint de ses intentions d'avant la bataille, et un gargouillis intestinal confirma sa pensée. Remarquant que l'aubergiste était immobile devant eux, le regard perdu dans les courbes de Swillan, le gnome en profita pour l'interpeler.

-Tenancier! appela-t-il sèchement, Et si vous cessiez de pelotter la demoiselle du regard pour vous occuper des clients?! J'ai faim, apportez moi quelque chose de mangeable et pas trop cher. De plus, il me faut une chambre pour la nuit.

-Reste poli, fils de gobelin, aboya Oman, je peux te vendre de la nourriture, mais je ne loue pas de chambres aux verts.

-S'il en est ainsi, siffla Manuki les dents serrées, je te maudis, humain. Tes fils deviendront infertiles et tes filles seront pendues.

L'aubergiste garda le silence un instant, le regard en point d'interrogation, et finit par éclater de rire, suivit par les hommes les plus près, eux qui ne savaient même pas la cause de l'hilarité. Un gnome et une malédiction? Impossible! Le gros homme s'éloigna et revint bientôt avec une soupe de légumes fumante, un morceau de pain et une choppe de bière. Manuki préférait le vin à la bière, mais ne fit pas de commentaires. Il en avait assez fait endurer à cet homme. Pauvre aubergiste. Manuki se demanda comment il réagirait lorsque sa première fille serait condamnée pour un quelconque crime qu'elle n'aurait pas commis. Peut-être commencerait-il à interroger ses fils sur leurs exploits au lit?

Le problème maintenant, c'est que Manuki n'avait nul part où dormir. Bon, il pouvait toujours rester au chaud ici jusqu'à la fermeture, puis se mettre en quête de mendiants prêts à "partager" leur feu de camp..

Arkans venais de s’assoir sur un banc que déjà la jeune femme assis à coté du gnome me parlais. Elle avait le sourire aux lèvres le tète pencher sur le bar pour mieux le voir.

-Bonjour à vous … madame … ou mademoiselle … Ah vous les humains vous êtes tous trop compliqué ! Marmonna t-il de façons a ce que seul les personnes a proximité puisse l’entendre.

Puis il reprit sa chop pour en prendre un grosse gorgé si ce n’ai pas pour dire finir ce qui lui restait de bière. Puis il s’essuya la bouche après et en lâchant un long « ahh » de satisfaction. Terminer, il réappela l’aubergiste pour avoir une autre bière mais la réaction de l’humain avait été surprenante mais assez attendu pour le nain.

-On ne sert pas à boire a des nains dans ton genre et tu peu rêver pour avoir une chambre dans mon établissement ! Grogna t-il en accotant les 2 coudes sur le bar qui craqua sous le poids.

Arkans devant ce manque de respect ce leva d’un bon prêt à frapper et tout démolir. Du moins de ce qui restait mais au moment même ou il vint pour lever le poing, une grosse main ce posa sur son épaule gauche. Alors Arkans tourna la tête vers l’inconnue qui était encore un humain mais cette fois, plus battis et qui portant un plastron noir avec un faucon argent dessus. Arkans l’avais déjà vue quelque pars mais il ne s’en souvenait plus. Et l’aubergiste devint tres vite calme, la tête baissé et blanchie juste assez pour voir la différence de couleur.

-Bienvenue dans ma piètre auberge monsieur le garde. Dit-il d’une vois tremblante et saccadé.

Tout devint claire dans la tête du jeune nain. Ce signe était celui que l’on pouvait voir sur l’étendard de la ville ! Arkans l’avait vue a la porte d’entré. Mais cet homme, il inspirait la peur autour de lui. Même les ivrognes qui croyaient que la bière les avait rendus invisible avaient baissé leur tête sur leur verre gardant le silence


[hrp] Swillan, mon arme est une masse juste pour préciser [/hrp]

Bien que l'aubergiste eu l'air content de recevoir l'or pour couvrir les dégâts à l'auberge (et même plus) il sembla soudain se rappeler qu'il était raciste... L'effet bénéfique de l'argent sur son humeur qui était devenue plus permissive avait cessé, et il interdit au gnome et au nain de recommander à boire, ou même de dormir dans son établissement.
Super... Elle venait d'arriver et déjà on lui interdisait d'avoir des alliés! Se doutant qu'ils partiraient probablement bientôt, Swillan songea un instant à les suivre dans leur quête de trouver une autre auberge, mais elle pensa aussitôt qu'ils ne resteraient très probablement pas ensemble (ils ne se connaissaient pas assez pour ça quand même!) malgré ses bonnes intentions, et qu'elle était beaucoup trop fatiguée pour les soutenir bien longtemps, dans l'éventualité où ils se découvriraient soudainement une envie de devenir plus amis.

Elle se promit donc d'essayer de les retrouver, mais une fois la nuit passée. Elle aurait la tête beaucoup moins embrumée après une bonne nuit de sommeil. Elle aurait bien proposé aux deux autres de venir partager sa chambre, mais... c'était des mâles, et elle redoutait surtout les possibles instincts du nain, bien qu'elle le connaisse moins. De son côté, le gnome avait l'air beaucoup plus taciturne, mais on ne pouvait jamais savoir.

Elle allait leur dire au revoir et possiblement leur proposer de se fixer un point de rendez-vous le lendemain, si comme elle ils n'avaient rien à faire, quand Oman lâcha un bonjour contrit à..... un garde! Qui était juste derrière eux! Elle rougit brusquement, et instinctivement porta les mains à son bandeau. L'homme ne sembla pas avoir remarqué ce geste un peu suspect et se contenta de commander une bière. Elle se détandit un peu en voyant qu'il ne semblait pas trop l'avoir remarquée, et se préparait à finalement partir quand il se retourna, à la recherche d'une table, et s'étonna du désordre.

- Aubergiste! Qu'est-ce que ce désordre? On croirait que le dernier Soval vient de passer!
- Oh ça..., laissa tomber Oman, et bien c'est très simple... Il y a eu une petite bagarre ici. Tout a été causé par ce nain!

Voyant qu'il n'était pas dans ses intentions de mentionner que ledit nain avait rembourser (et même au-delà) les dégâts, Swillan s'indigna:

- Oui, mais les dommages ont tous été remboursés tout de suite après!

Se retournant comme s'il la voyait pour la première fois, le garde s'éclaircit la gorge avant de déclarer d'une voix plus... virile:

- Oh je n'en doute pas, madame [/color]- avait-il seulement compris un traitre mot de ce qu'elle venait de dire??- ... [color=white]Peut-être voudriez-vous en parler plus en détail?

Sur ces mots, il prit un tabouret et l'approcha d'elle. La jeune elfe ne savait que faire... Si elle partait tout de suite, cela aurait probablement été très mal vu, mais elle ne sentait vraiment pas à l'aise dans la situation et elle risquait également de se trahir si la discussion se prolongeait trop. Sans s'en rendre compte, elle rajusta encore une fois son bandeau. Cette fois-ci, le nouveau venu n'avait d'yeux que pour elle et remarqua le geste.

- Pourquoi ne laissez-vous pas vos cheveux libres? Blonds et brillants comme ils le sont, cela serait resplendissant!

Que faire? Que répondre? Vite vite...

Manuki finissait tranquillement sa soupe, remarquant les péripéties entre le nain et l'aubergiste. Celui-ci semblait pourtant tout à fait disposé à être aimable avec le nain lorsqu'il avait reçu l'or. Mais maintenant, il avait tout oublié. Pourtant, Manuki croyait savoir que les nains et les humains entretenaient quelques rapports.. du moins plus que les autres races entre elles. Peut-être pas finalement. De toute façon, il était clair qu'Oman affichait un racisme presque paranoïaque envers tout le monde sauf les humains. Cette situation était pour le moins lassante. De toute la longue vie de Manuki, les différents peuples s'étaient toujours détestés, et aucun d'entre eux ne semblait disposé à faire le premier pas vers l'amitié, tous trop fiers, orgueilleux. Les seuls qui ne rentraient pas dans la catégorie étaient les gnomes. Trop petits, trop moches. Trop persécutés pour avoir une quelconque fierté. Cela les empêchait de prendre les autres de haut. Peut-être étaient-ils simplement trop.. stupides? Quoiqu'il en soit, Manuki n'était pas disposé à réfléchir toute la soirée sur sa race "adoptive". Il finit sa soupe et commença son pain lorsque la porte de l'auberge s'ouvr... La porte? Oh désolé. Disons, lorsqu'un nouvel arrivant fit son entrée.

D'une armure noire ébène vêtu, le garde passa par la porte inexistante, donc, et s'approcha rapidement du comptoir. Tout le monde l'avait remarqué et le suivait du regard. Tout le monde sauf la demoiselle, apparemment concentrée, et le nain, debout, qui s'apprêtait à frapper l'aubergiste qu'il trouvait un peu trop déplaisant. Manuki, lui, examinait attentivement le garde, le faucon argenté brillant sur son torse, le casque noir sur sa tête, tout indiquait que monsieur était prêt à prendre les choses en main s'il y avait du grabuge. Heureusement qu'il n'était pas arrivé plus tôt! D'ailleurs, il dut faire cette même constatation devant l'état de l'endroit. Finalement, arrivant au comptoir, le garde posa sa lourde paume sur l'épaule du nain, surpris, qui s'était aussitôt calmé. Swillan, remarquant l'homme réajusta son bandeau, geste que Manuki perçut. Bizarre, elle semblait être vraiment préoccupée par ce dit bandeau.. Manuki ne put réfléchir longtemps que le garde prit la parole.

Manuki tiqua à la mention du dernier Soval. Il n'arrivait toujours pas à se défaire de ce malaise lancinant qui le prenait, lorsqu'on parlait de l'Ennemi, le seul qui lui ait jamais résisté, qui l'ait jamais battu.. Le gnome n'écouta pas vraiment la réponse d'Oman, mais remarqua tout de même que la fille prenait la défense du nain. Tiens, bizarre. Pourquoi faisait-elle ça? Elle se mettait dans le pétrin. Manuki n'était pas très au courant en matière de relations amicales, mais il jugea que Swillan recherchait peut-être ce genre de contact avec le nain. Aussitôt intéressé, le garde s'asseya tout près de Swillan. Entre elle et le gnome, en fait. Manuki prit un bouchée de pain, et remarqua une fois de plus le geste de Swillan. Le garde aussi d'ailleurs. Si cette fille était si préoccupée par le bandeau, c'est qu'elle avait quelque chose à cacher! Et que peu-t-on cacher derrière un bandeau? Manuki comprit instantanément. Et, surpris, il s'étouffa avec son pain. Suffoquant et crachotant alors que l'homme offrait à l'elfe, car c'en était bien une, de retirer son bandeau, le gnome finit par devoir recracher le morceau, et son estomac entier se vida. Se penchant sur le côté, il vomit toute sa soupe sur les genoux du garde. Tout y passa, carottes et petits pois, et le gnome vit même le morceau de pain fautif tomber aux pieds de l'homme dans l'armure duquel la matière visqueuse et liquide s'infiltrait entre chaque pièce. Se leva d'un bond, il empoigna le gnome par le col, oubliant l'elfe.

-Comment oses-tu, hurla-t-il, espèce de fils de crapaud?! Je vais te faire pendre espèce de lutin diabolique!!

*Ce qu'ils sont inventifs quand il s'agit d'insulter les gnomes! Des années et des années d'entrainement...*

-Si tu fais ça, siffla Manuki, je te maudirai! Tes fils seront infertiles et tes filles se feront tou..

-Mais ta gueule sale monstre!!

Et sur ce, le garde la fracassa la dite gueule d'une coup de poing ganté. Le trainant sur le sol, il se dirigea vers la porte... ah non, encore?! bon, se dirigea vers le cadre de l'ancienne porte, dans le but de le jeter dehors. Mais Manuki n'en avait pas envie, il lui restait un peu de pain sur le comptoir. S'interrogeant sur les diverses possibilités, il opta pour la chose la plus rapide. Le gnome prononça un petit mot, et l'oeil droit du garde éclata dans une berge de sang qui alla se mélanger au vomit gnomique qui souillait déjà le sol, dégoulinant de l'armure d'autant plus souillée par la souillure gnomique! (ok je me tais xD) Hurlant sa douleur, l'homme relâcha sa proie et porta sa main à son oeil désormais encore plus inexistant que la porte. Manuki se releva et réserva le même sors à l'oeil gauche de l'homme, et le sol fut à nouveau éclaboussé. Maintenant qu'il était certain qu'il faudrait un moment à l'homme avait de trouver des renforts à tâtons, Manuki retourna s'assoir à sa place, et reprit son pain calmement. Alors il se tourna vers l'elfe et lui murmura placidement:

-Compte toi chanceuse pour cette fois. Et apprend à être plus subtile quand tu veux cacher ta véritable identité. Moi c'est Manuki, tu pourras l'écrire sur ton testament.

Une émotion extrêmes forte envahi le corps d’Arkans. Etait-ce de la colère, même de la surprise ou encore pire… un sorte d’humiliation. C’était peu être ca car le garde l’avait complètement ignoré quand il vit la jeune femme qui avait prit la défense du nain. Heureusement car sinon le Arkans aurait pus ne plus être capable de ce contrôler et recréer le même bazar qu’a son arriver. Mais revenons à cette jeune femme. Arkans n’avait pas remarqué au début mais elle vérifiait toujours si son bandeau étais la comme si elle avait peur de le perdre. Puis le petite bonhomme vert commença à tousser et la ce fut le moment qu’on ne pouvait même pas imaginer ce produire du moins à jeun. Le gnome régurgita tout ce qu’il avait dans son petit estomac sur le garde surpris et prêt à frapper. Seul les morceaux de carotte n’avait pas traversé les faible craquelure de l’armure du garde.

*Quand on y pense, il y a toujours des carottes quand on vomie même si cela fait des mois que l’on en a pas mangé !*

Arkans regardait la senne ce retenant de rire devant ce spectacle si amusant. Le petit gnome avait les 2 pieds dans les airs suspendu pas le garde fou de rage. Mais le petite homme vert trouva tout de même la mauvaise idée de menacé l’humain avec une chose vieille comme le monde. Et puis ce fit trainer vers le vestige de la porte qu’il avait lui même brisé. Arkans prit encore une fois une gorgé de la bière qui lui restait si ce n’est pour dire les quelque goute qui lui restait car l’aubergiste ne l’avait toujours pas servit. Pourtant il faït s’étouffant avec les quelque goute en voyant l’œil droit de l’homme a l’armure noir et argent explosé dans une gerbe de sang et de douleur pour l’homme en question. Puis l’œil gauche! Mais que ce passait t’il ?! Le gnome n’avait même pas touché un seul parti du visage de l’homme et pourtant le sol était éclaboussé de sang. Comme si rien ne c’était passé, le petit bonhomme vert était retourné a sa place mais une fois assis il dit quelque mot trop faible pour qu’Arkans les entendent a la jeune femme qui avait ouvert les yeux de surprise. Alors le jeune nain se leva et alla les voir.

-Je ne sais pas pour vous mais moi je ne resterais pas la après ce qui viens de ce passer qui est complètement hors de mes connaissance. Moi j’ai peu être détruit un établissement au complet mais toi gnome tu a fais explosé les yeux d’un garde ! Murmura t-il au 2 inconnues. Et toi femme je ne sais pas pourquoi mais je sens que maintenant tu es dans le même bateau de ce petit être qui fait ces tours de passe passe.

Sur ce, Arkans tourna les talons, ramassa la chope d’un homme qui était tombé dans les pommes puis marcha sur des débris de table et de chaise et sortis par ce qui restait d’une porte arraché durant la bataille.

Incroyable. Le mot était juste. Ce qui venait de se produire était... tout simplement... in-croya-ble.
Juste comme elle croyait sa fin proche et se préparait à riposter quelque faible « Je suis fatiguée » ou « mes cheveux sont si sales que... », le gnome parut littéralement s'étouffer. Sentant son rythme cardiaque s'accélérer, elle se dit qu'au moins, s'il rendait l'âme, le petit être aurait le mérite d'avoir détourné l'attention du g.... beurk! De peur d'être éclaboussée de la substance repoussante et odorante qui venait d'atterrir... sur les genoux de son interlocuteur, Swillan recula vivement et bascula par en arrière. Cependant, personne ne sembla remarquer sa petite mésaventure, tant elle était minime par rapport à ce que le pauvre petit gnome était en train de subir. Le garde, extrêmement en colère, le tenait en l'air et avait l'air d'être prêt à commettre un meurtre. Le gnome tenta de se protéger d'un quelconque [ha ha encore!] acte de violence en menaçant son agresseur de maudire sa famille, ou quelque chose du genre.

Soudain, nouveau revirement de situation! Le mystérieux gnome (car effectivement, avec cela, il l'était devenu) fit s'éclater un à un les deux yeux du garde. Sans lui toucher! Décidément, il n'y avait pas qu'elle à avoir des petits secrets... à sa connaissance, aucun gnome ne possédait autant de pouvoir!
Et voilà qu'il venait vers lui, laissant le pauvre homme à son triste sort.
-Compte toi chanceuse pour cette fois. Et apprend à être plus subtile quand tu veux cacher ta véritable identité. Moi c'est Manuki, tu pourras l'écrire sur ton testament.
Elle était découverte... mais personne ne semblait avoir entendu les terribles révélations prononcées par ce désormais plus connu Manuki. Comme elle allait riposter à cette remarque pleine d'humour, le nain (celui-ci toujours relativement inconnu) les approcha et les invita assez brusquement à le suivre. Effectivement, cela serait une bonne idée; malgré ses deux yeux en moins, le garde avait fait assez peur aux badauds près de la... du cadre de la porte pour qu'ils aillent chercher d'autres représentants de la loi.
Elle emboîta donc le pas à son nouveau compagnon, espérant que Manuki aurait assez d'esprit pour voir le danger et les suivre également.

Elle sortit et fut happée par le froid de la nuit. Les sons aux alentours de constituaient surtout de bruissments dans les quelques arbres, d'hululements de hibous invisibles et de quelques murmures inquiétants. Malgré le noir omniprésent, elle parvint à distinguer la petite silhouette du nain devant elle et courut pour parvenir à sa hauteur. Gardant la bouche close, ils entendirent alors les Klink et les Klanks et les injonctions propres à l'armée. Elle comprit que l'homme envoyé par le garde désormais aveugle avait remplit sa mission. Étonnant comme la peur peut déssoûler quelqu'un rapidement. N'osant pas se retourner pour éviter de se faire remarquer (quoi que, déjà, marcher à côté d'un nain...), l'elfe souhaita de tout coeur que Manuki ait pu sortir à temps de l'édifice et qu'il marchait près d'eux. Elle ne pouvait plus rien entendre à cause du souffle profond du nain à ses côtés, et se contenta d'espérer en continuant à avancer, gardant les yeux sur les reflets de lune sur l'armure de son compagnon, un peu devant elle. Ils marchèrent quelques minutes, n'osant courir, toujours de peur d'attirer l'attention, et finalement parvinrent à un carrefour. Au milieu de celui-ci, majestueuse, se dressait une superbe fontaine, qui brillait de toutes parts avec les rayons blanchâtres qui la traversait. Les dits rayons permettaient enfin une bonne vue, assez du moins pou remarquer qu'ils étaient seuls. Également assez pour enfin se retourner et vérifier s'ils étaient tous les trois présents... Ils étaient suffisament loin pour prendre une petite pause et vérifier le nombre d'effectifs. Mieux valait toute fois ne pas parler, et elle se contenta de se retourner.

De retour à son banc, Manuki hésita un instant devant les dernières bouchées de pain. Il devait se nourrir, biensur, mais les derniers évènements lui avaient coupé l'appétit. Alors, pour compenser, le gnome prit sa chope et la cala d'un coup, l'effet se traduisant aussitôt par une brulure particulièrement horrible dans le ventre. Dans un corps d'humain, il n'aurait pas eu de mal à ingurgiter l'alcool, mais dans celui d'un petit gnome dont le foie n'avait jamais rien subi, c'était plus difficile. Manuki attendait une quelconque réponse de l'elfe, mais aucune ne vint, car le nain s'empressa de se remettre en scène. Les nains avaient la réputation, du moins aux yeux du gnome, d'être cons, mais celui là parla quand même de façon sensée. Il ne fallait pas rester. Le garde avait d'ailleurs envoyé quelqu'un chercher des renforts alors qu'il hurlait sa douleur autant que son humiliation. Dans l'auberge, tout le monde s'était éloigné du trio hétéroclite et du garde, et le propriétaire affichait un air dominant contrastant avec la peur qui se lisait dans ses yeux. Un garde qui perd des membres dans son auberge, ça ne pouvait pas être bon pour les affaires. Tout le monde fixait Manuki avec haine, défi et agressivité. À leur regard, il était clair que les ennuis ne tarderaient pas. Manuki se leva tout de suite après l'elfe et, après un regard hésitant, enfourna le pain dans sa poche. Marchant aussi vite que le lui permettaient ses petites jambes vertes et maigrelettes, il remit son capuchon sur sa tête et sortit sous la lune.

La lune en question était pleine ce soir là. Manuki fut surpris en découvrant qu'elle était déjà levée. Après tout, le soleil d'après-midi tapait fort lorsqu'il était arrivé à la taverne. Regardant autour de lui, il vit une ville endormie. Seules quelques fenêtres étaient encore éclatantes de par une lampe derrière leurs vitres. En fait, le seul bâtiment réveillé était la taverne derrière eux, qui était inhabituellement silencieuse pour une fois. Manuki savait qu'à cette heure, les voleurs et assassins étaient aussi nombreux que les chats errants, d'ailleurs, il vit un félin, entièrement blanc, se promener sur les toits de la maison à laquelle il faisait face. Se concentrant plutôt sur la situation actuelle, Manuki hâta encore un peu le pas pour rattraper ses compatriotes qui avançaient plus vite que lui. Devant eux, il entendait le doux clapotis d'une grande fontaine, alors que derrière se répercutaient les bruits d'une dizaine de soldats et d'un aveugle à l'agonie. Se retournant un instant, le gnome vit que certains paysans encore éveillés jetaient un regard derrière leurs fenêtres pour savoir de quoi il retournait. Finalement, il rejoignit l'elfe et le nain qui s'étaient arrêtés devant la fontaine. La fille se retourna vers lui et parut avoir une certaine réaction en le voyant, mais la lumière inexistante ne permettait pas de bien voir quoique ce soit. Seule la fontaine, réfléchissant les rayons blanchâtres, agissait comme une source lumineuse magique. Devant un silence des plus total, Manuki décida de prendre la parole.

-Bon eh bien.. Maintenant qu'on est ici, dit-il, je crois qu'il faudrait réfléchir à ce qu'on va faire, plutôt que d'errer dans les rues au hasard. L'idée de crécher dans une autre taverne me semble plutôt stupide aussi, les informations voyagent vite, et bientôt des patrouilles sillonneront toute la ville. Personnellement je crois que que..

Manuki ne finit pas sa phrase, car quelque chose qui lui sembla être un météore s'abattit sur son crâne encapuchonné. En tombant, il vit le nain se faire réserver le même sort, par un garde la ville armée d'un gourdin alors qu'un deuxième tenait l'elfe en respect à l'aide d'une lance. Bien vite, une dizaine de gardes supplémentaires les entourèrent, et il fut évident que l'elfe n'avait aucune chance. Manuki choisit ce moment pour fermer les yeux et tomber dans l'inconscience.

Lorsqu'il se réveilla, il lui sembla que c'était bien 154 météores qui lui avaient explosé la tête tant il avait mal. Analysant l'endroit où il se trouvait, Manuki constata qu'il croupissait dans le coin d'une cellule toute petit, tout seul, avec aucun mobilier. À part le mur de terre dans son dos, son espace personnel était délimité par des barreaux de fer. À gauche et à droite, d'autres cellules dans lesquelles il ne voyait rien. Devant, un long couloir et de l'autre côté, d'autres cellules. Ses rétines s'habituant à l'obscurité, -car la seule lumière était une torche fixée très loin dans le couloir- Manuki remarqua un garde qui faisait les cent pas dans le corridor et des formes plus ou moins humanoïdes dans les cellules avoisinantes. En prison! Il était en prison! Comment avaient-ils osé le laisser croupir dans un cachot tout humide?! Bouillonnant de rage, le gnome ne put que l'exprimer.

-Merde... Vous ne savez pas à qui vous vous en prenez, bande d'imbéciles! Laissez moi sortir! Sinon je vous maudirai! Je ferai en sorte que vos fils soient infertiles, et que vos filles finissent toutes sur.. oh et puis merde!

Manuki soupira puis se tut. Le garde s'arrêta un instant et lança un regard noir dans sa direction. Toutefois, il ne prononça pas un mot. Sans doute était-il habitué aux gémissements des prisonniers. Manuki regarda autour, cherchant le nain et l'elfe. Il sortit le pain de sa poche et commença à manger, car il avait très faim. Quelle heure pouvait-il bien être?

Arkans marchait à grand pas. Même si pour la jeune femme ce n’étais qu’un pas normal. La nuit étais froide et venteuse faisant virevolter plusieurs feuilles et détritus laissés par les habitants de la ville et de ses visiteurs. La jeune femme marchait a coté de lui la tête droite pour ne pas éveiller les soupesons ou peu être la fierté de la jeunesse mais j’adopterais plutôt la première hypothèse. Même avec cette démarche on pouvait quand même observer qu’elle lutait désespérément pour ne pas regarder en arrière inquiète de quelque chose. Surement espérait t’elle que le gnome qui était resté en arrière a la taverne viennent les rejoindre. Personnellement, Arkans ne voulait pas revoir ce truc vert. Apres tout c’est tout de même lui que la garde recherchais c’est lui qui a fait exploser les yeux d’un grade avec un truc impossible.

Mais ils continuèrent d’avancé pendant quelque minute dans le froid de la nuit et puis finalement le gnome les rattrapa proche d’une fontaine qui était toutefois magnifique. Alors le truc vert leurs dit quelque chose que Arkans n’avait pas bien compris à cause du bruit des milliers de gouttelette tombant dans l’eau de la fontaine a coté d’eus. Mais Manuki eu pas le temps de finir ce qu’il avait à dire et tomba foudroyé pas une masse de bois. Arkans fut déboussoler car même avec ca vue perçante dans le noir de la soirée, il n’avait pas vue le coup arriver et n’eu pas le temps de prévenir son nouveau compagnon. Et ce fut le tour de la jeune femme de tomber dans les pommes. Alors Le jeune nain mit la main sur son arme prêt a ce battre pour défendre ces compagnons qui étaient inconscient et inapte a ce battre mais il sentit un objet encore plus froid que la température ambiante lui tombé sur la tête. Son premier reflexe fut de la surprise mais une fatigue incontrôlable l’envahie et la promesse d’un sommeille douloureux l’accueillit.

Il se réveilla dans une pièce sombre et lugubre. Mal nettoyer et entretenu où la pierre qui formait le plancher était glacial et poussiéreuse. Il devait être dans une de ces prisons humaines ou on torturait les prisonniers. Mais il resta couché dénudé de son armure et de son arme si précieuse. On l’avait complètement confisqué tout ce qu’il avait sauf ces sou vêtements qui le surprit un peu car les garde devait bien ce foutre de l’intimité de leurs prisonniers. Puis la petite voie du gnome résonna dans sa cellule.

-Merde... Vous ne savez pas à qui vous vous en prenez, bande d'imbéciles! Laissez-moi sortir! Sinon je vous maudirai! Je ferai en sorte que vos fils soient infertiles, et que vos filles finissent toutes sur... oh et puis merde! Avait-il crié à un patrouilleur.

Alors Arkans ce leva et mit sa tête entre deux barreau pour voir le petit bonhomme vert qui était emprisonné non loin de lui et toussa pour s’éclaircir la voie.

-C’est a cause de toi gnome qu’on est ici ! Qu’est-ce qui ta prit de lui éclater les yeux à ce garde. Maintenant on est tous dans la merde à cause de toi ! Je regrette de t’avoir invité à sortir de cette auberge infesté de puce et rongé par les termites. Cria-t-il en direction de la voie du petit truc vert. J’aurais du partir seul et quitter ce village de zouff. Marmonna-t-il dans sa barbe foncé comme la nuit.

Puis il se retourna ver le mur de pierre et le frappa du plus fort de ce qu'il pouvait. La main a moitier en sang et le visage crispé de douleur il retourna ce coucher sur le lit de fortuneau bout de la celulle. Faite d’une planche de bois tenu par deux chaines aux extrémités. Il y avait pas de fenêtre dans cette pièce lugubre fait pour rendre fou même le plus sage des sages alors il ne put dire combien de temps il avait resté inconscient.

Décidément, les réactions variaient.
À la suite de son volte-face, elle s'était aperçue avec... soulagement que la gnome les avait effectivement suivit. *Parfait, s'était-elle dit, au moins il ne sera pas arrêté, et il a l'air plus organisé que ce nain*. Effectivement, cette remarque s'était avérée véridique. Manuki avait tout de suite essayé de prendrele contrôle de la situation (ce que Swillan ne lui reprochait aucunement). Tout aurait probablement roulé parfaitement bien s'il n'était pas tombé inconscient avant de terminer sa phrase...

*M...! Ils nous ont retrouvé! Mais comm...* Voilà qu'elle aussi n'avait pas pu aller au fond de sa pensée... Sa tête lui avait ensuite fait l'impression de tomber en miettes et elle avait à son tour sombré dans la noirceur.
Et voilà qu'elle se réveillait enfin, toujours dans la noirceur, cette fois-ci non plus celle de l'nconscience, mais plutôt celle d'une cellule sans fenêtre ou ouverture vers le monde. La seule lueur provenant d'une torche accrochée beaucoup plus loin. Elle ne savait pas combien d'heures s'étaient écoulées depuis leur capture, et tout ce qu'elle trouvait à se dire, c'était *Décidément, les réactions varient*. Elle faisait là référence à la tentative de malédiction de Manuki qui s'était transformée en résignation, et à subite colère du nain contre le gnome. Pour sa part, Swillan ne pensait pas que leur présence en cet établissement d'une qualité douteuse ne fusse dû au simpla hasard, ou à la malchance de s'être retrouvés avec un fugitif.

*Ils nous auraient arrêté pour n'importe quoi d'autre. Lui parce qu'il était un nain, moi parce que le garde aurait fait mention de ma présence, et qu'il est louche de partir comme ça d'un lieu d'accident contre un représentant de la loi au lieu de lui porter secours. Toutes les raisons auraient été bonnes, de toute façons. Il sufit qu'ils veuillent nous mettre en prison pour qu'ils nous trouvent 100 000 raisons d'y accéder "légalement"*
Ne trouvant rien d'autre à faire (elle était à présent bien reposée! Enfin!), et voulant éviter les tensions dans leur groupe (*Après tout, nous sommes maintenant tous dans le même bateau*), elle fit part de ses réflexions au nain. Puis, elle s'approcha de la porte de sa cellule et apostropha le garde...
- Hep! Vous!
... qui ne sembla pas l'entendre ou réagir. Bien entraîné, le mec.
- Pourriez-vous nous dire.... Pourquoi nous sommes ici?
- ...
- S'il vous plaît?
- ...
- Bon tant pis. J'ai tout essayé. Ça ne peut pas marcher.
Elle recula donc dans la noirceur, et attendit une quelconque réponse du nain ou du garde, ou encore une prise en charge de la situation par Manuki...

Manuki regardait autour de lui avec désespoir. Tout était noir, il était confiné dans un espace si restreint! Manuki n'aimait pas les espaces clos. Un malaise le serrait désormais à l'estomac et il eut envie de vomir à nouveau, mais il se retint, de peur d'avoir gaspillé son pain en entier. Des gouttelettes de sueur se formait sur son front, alors qu'il cherchait un échappatoire de ses yeux écarquillés. Le mur en terre était solide, et probablement très épais, et les barreaux de métal offraient une résistance plutôt étonnante. Néanmoins, Manuki était confiant quant aux résultats que sa magie aurait s'il devait quitter précipitamment. Il lui était difficile de réfléchir. Il avait chaud, et le curieux pressentiment que les murs se rapprochaient sans cesse l'obsédait. Cette claustrophobie était presque aussi vieille que le sorcier qu'il était. Manuki savait que c'était du à un quelconque traumatisme vécu dans son enfance, mais ses souvenirs n'étaient pas très précis. Cela remontait à la jeunesse de sa première vie et, si Manuki n'arrivait plus à se rappeler le visage de ses réels géniteurs, comment pouvait-il se souvenir d'expériences du genre? Quoiqu'il en soit, la voix grave du nain brisa le silence total et rappela désagréablement Manuki à la réalité.

Les paroles du nains reflétaient bien sa frustration, et il avait visiblement, de l'avis de Manuki, besoin d'expulser sa colère vers quelqu'un. Quel imbécile! Si ça n'était pas de lui, de toute façon, le garde aurait vu les oreilles de l'elfe et ils aurait eu des ennuis quand même. Se tournant vers le petit-homme, Manuki regarda soudain que celui-ci était presque entièrement déshabillé. Une lueur d'espoir lubrique dans les yeux, le gnome chercha l'elfe du regard, mais réalisa avec déception qu'elle avait gardé tous ses habits. Visiblement, les gardes n'avaient vu du danger que dans le nain, celui-ci étant armée d'une masse et portant une armure.. Ils avaient quand même confisqué l'arc de la fille, et son bandeau avait aussi disparu, dévoilant de longues oreilles pointues. L'absence de précaution du domaine de la magie fit penser à Manuki que les gardes s'étaient dit que le nain avait probablement arraché les yeux de la victime de la taverne. Après tout, un homme qui perd ses yeux peu bien délirer et voir des gnomes magiques, et une bande d'ivrognes complètement saouls qui affirment avoir vu les yeux exploser sans raison sont peu fiables. Une nouvelle vague de claustrophobie terrassa Manuki, le faisant tituber. Jamais il ne s'était senti aussi mal. Le visage en sueur, il s'approcha tout près des barreaux et les agrippa avec force, faisant pâlir ses jointures. Si l'elfe parla, il ne l'entendit pas. Le regard fou, il se mit à interpeler le garde.

-Laisse moi sortir humain! Je te ferai connaitre les pires souffrances si tu n'obéis pas. On a aucune raison d'être enfermés. C'est une erreur, j'ai rien fait, rien! Laisse moi sortir je te dis!!!

Le garde gardait son silence insolent et ne bougeait pas, en fixant le gnome avec mépris. Son silence obsédait Manuki, il le haïssait, rien que pour ce silence tellement angoissant. Alors, cédant à la terreur qui le rendait fou, Manuki cria. Il criait des mots, des ordres, qui n'avaient pas réellement de sens. Toujours est-il que l'explosion de sa rage libérait une explosion de magie, à l'état pur un brut. Un souffle de vent très puissant s'échappait de son corps, entrainant dans son sillage de grandes flammes oranges, qui éclairèrent la prison au complet. Et Manuki ne cessait de hurler. Le garde fut propulsé contre les barreaux d'une cellule en face tandis que les flammes prenaient toujours de l'ampleur en même temps que les bourrasques. Les autres prisonniers se réfugiaient dans les coin de leurs cellule les plus éloignés de Manuki, mais ses deux voisins furent quand même carbonisés alors que le feu formait une boule autour du gnome. Les barreaux qui l'entouraient se mirent à se tordre violemment, quelques uns cédèrent complètement. Après un moment, Manuki s'arrêta et tomba à genoux, épuisé. Aussitôt, tout s'arrêta. Les flammes s'éteignirent partout, sauf aux seuls endroits où elles pouvaient bruler: les carcasses des deux cadavres pas très loin. Manuki repéra aussi quelques flammèches dans la barbe du nain, qui était dans la cellule suivant à son voisin. Quand à l'elfe, elle était plutôt loin de lui. Attendant un instants que les barreaux passent du rouge au gris, Manuki sortit de sa cellule complètement disloquée, à petits pas fatigués. Le garde était à moitié accoté à une cellule, assommé. Les prisonniers terrifiés le regardaient avec crainte. Le gnome passa nonchalamment devant Arkans et arriva devant la cellule de l'elfe. Il se concentra un instant et réussit à arracher l'un des barreaux malgré son épuisement. Avec sa taille d'elfe, elle pourrait passer en se serrant un peu la poitrine. Reculant un peu pour laisser l'elfe sortir, Manuki regarda le nain. Le souffle court mais un petit sourire triomphant au coin des lèvres, il parla.

-Ais-je une seule bonne raison, nain, dit-il avec ironie, de te faire sortir? Je crois que tu as raison. Tu aurais du te débrouiller seul depuis le début. Je vais donc te laisser constater de l'efficacité de cette idée.

Se tournant vers Swillan, il ajouta:

-Je crois qu'il faudrait désormais chercher à retrouver votre arc, du moins si vous y tenez.

PS:

Arkans s’était accroupi sur le banc dans le coin de sa cellule quand une autre crise de folie du gnome éclata. Eclater fut le mot juste car une explosion suivit les cris de cet être verdâtre. Le jeune nais fut chanceux d’être au fond de la pièce car il aurait été brulé par le souffle mortelle que le gnome avait généré.

*Ce gnome est maudit !* En conclu Arkans *seul un démon comme un Soval pourrait faire ça !*

Puis une autre impression de chaleur intense l’envahi. Mais cette fois elle ce situais seulement a la hauteur de menton. Il baissa la tête et fut surpris de voir dans sa barbe plusieurs flammèches. Alors il se leva d’un bon et tapota sa barbe avec ses mains à une vitesse qui le surpris. Quand Arkans finit par eteindre le commencement d'un feu, il releva la tête et vit que le gnome était sortit de sa cellule marchant nonchalamment devant lui sans l’aider en direction de la jeune femme, un sourire aux lèvres. Alors le jeune nain avança doucement vers la grille et accota ses 2 joues sur les barreaux maculés de suie laissé par l’explosion. Il regarda le gnome s’arrêter devant la cellule de la jeune femme qui pourtant était resté dans ca cellule en ressorti aisément. Quand ca tête fut finalement sortit d’entre deux barreau, Arkans vue ce qu’elle voulait désespérément cacher a tout le monde. Deux longue oreille pointu de chaque coté de sa tête à moitié cacher pars ses long cheveux blond et soyeux. C’était une elfe ! Tout fut claire dans l’esprit du nain. Mais que pouvait-elle bien faire si loin des forets plus au est ? C’était la première fois qu’Arkans en voyait une hors d’une foret ou des montagnes où il était né. Maintenant Arkans la voilais sous un autre jour elle paraissait plus délicate et soyeuse. Mais le gnome lui, continuait son chemin vers l’extérieur. Le laissant pour compte. Alors Arkans s’écria d’une voie grave et puissante :

-Toi gnome si tu ne viens pas me délivrer je peu facilement dire au garde ce qui c’est passé et ils te retrouveront. Et dieu sait comme tu aime les coins sombres et isolé. Je crois que la dernière fois tu as fait tout exploser non ?

Mais enfaite jamais Arkans ne trahirais quelqu’un. Pour lui, même le plus traitre des nains ne trahirait pas quelqu’un même si cette personne le méritait. Alors il attendit la réponse du gnome ou bien que l’elfe décide de venir le libérer. De plus Arkans commençais vraiment a avoir froid en sou vêtement et la pierre geler comme de la glace n’aidais pas vraiment son problème. Puis il recula de quelque pas observant ca cellule. Elle était vieille et mal entretenu tout comme la prison en tant que t’elle. S’ils ne venaient pas l’aider il finirait tout de même un jour à s’enfuir de la et de les rattraper. Arkans finirais pas savoir qui est ce gnome qui a de si grand pouvoir.

Juste après qu’elle se soit résignée à attendre une suite des événements provenant d’un de ses compagnons, Manuki sembla exploser. De peur d’abord, puis d’une sorte de colère qui était soulignée par les explosions et les boules de feu qui volaient autour de lui. Le garde qui patrouillait devant les cellules se retrouva projeté contre une porte, inconscient, tandis que les deux voisins de cellule du gnome se retrouvaient en cendre.

Quelques secondes plus tard, la source de cette puissante magie (d’où tenait-il ces pouvoirs?!) passa entre les barreaux tordus de son compartiment lugubre, ignora complètement le nain et s’approcha d’elle. Il fit s’écarter légèrement les barres devant elle, et elle pu ainsi sortir également. Voilà qu'ils étaient à nouveau libres!

Malheureusement, il restait un problème. Elle n’aimait pas particulièrement le nabot toujours prisonnier, mais abandonner un compagnon était inadmissible pour elle. Par contre, elle ne pouvait pas le libérer elle-même, et puis cela risquait de vexer Manuki, qu’elle appréciait quand même un peu plus… Et elle obtiendrait probablement plus d’aide de son côté pour retrouver ses armes et son arc.

Elle resta silencieuse, immobile, perdue dans ses pensées. Le gnome commençait à avancer, à s’éloigner.

- Toi gnome si tu ne viens pas me délivrer je peux facilement dire au garde ce qui s’est passé et ils te retrouveront. Et dieu sait comme tu aimes les coins sombres et isolés. Je crois que la dernière fois tu as fait tout exploser non ?

- Je ne veux pas vous vexer, lui répondit-elle après la savante réplique du gnome (un bon moyen d’avoir quelques secondes de plus pour réfléchir, en restant ici…), mais même si vous ne dites rien, ils finiront par nous retrouver. Ils se seront bien rendu compte d’ici quelques minutes du grabuge que Manuki vient de causer et les indications que vous pourrez leur fournir ne seront que minimes. J’ai par ailleurs horreur de laisser un compagnon derrière moi… aussi déplaisant soit-il, ajouta-t-elle en le regardant dans les yeux. Mais à ce point ci, ça n’est plus de mon ressort. Je n’ai pas les moyens, avec ma faible magie essentiellement de guérison, de te sortir de là.

Elle était passé au tutoiement avec une rearquable facilité. Elle ne se sentait pas plus proche de l'être avec qui elle dialoguait, mais plutôt... Supérieure, d'une certaine manière. Elle était libre, lui non. Elle savait contrôler ses émotions, pas lui.
- Je pense aussi que Manuki a raison en te blâmant. Tu veux toujous tout faire par toi-même, tu blâmes toute initiative prise par d'autre! Et puis il y a belle lurette, continua-t-elle en prenant un malin plaisir à voir son visage se décomposer à mesure qu'elle réduisait ses espoirs, que les gardes des prisons n’ont plus les clés des cellules avec eux… Trop simple de les assommer et de leur piquer. Si tu ne réussis pas à le convaincre (elle pointa le gnome qui s’éloignait plus lentement à présent, écoutant la conversation), tu vas devoir t’en sortir par tes propres moyens. Désolée, conclue-t-elle avec un haussement d'épaule.
Elle s’éloigna sans un regard, contente d’avoir une raison de le laisser derrière tout en respectant ses principes.

- Et puis, allons-nous chercher cet arc?, demanda-t-elle au gnome avec un peu trop d’entrain… Elle sentit un petit pincement dans sa poitrine à l'idée de laisser l'autre enfermé... À moins que vous ne changiez d’avis et vouliez libérer le nain.

Preuve qu’ils n’étaient pas très proches, elle et le prisonnier… Elle ne savait même pas son nom!

[HRP] Je laisse Arkans inverser son tour avec le mien, étant donné que la balle est de son côté. Sinon je devrai écrire "Manuki avanca de deux pas de plus en écoutant", faut pas que je m'éloigne trop. [/HRP]

( )

[HRP] Je veux pas faire trop de HRp je serai brève ^^: on peut aussi l'abandonner là! [/HRP]

Manuki: Si on fait ca il est carrément outé du rp..
Swillan : ben non, il a remarqué que la porte était faible ^^ alors il la défonce et vient nous défoncer! mais ok ok on peut aussi l'ammener avec nous

Ce fut l’équivalant d’un vrai coup de pied dans le ventre. Même l’elfe voulais l’abandonner a sont sort dans cette cellule moisi et puante. Arkans était appuyé sur les barreaux de la cellule les mains accroché à ceux ci qui le séparait de la liberté, le monde extérieur. Il força de toutes ces forces dans l’espoir d’être capable de faire courber les barreaux pour au moins y passer mais même avec toute la force qu’il avait en lui pas même un centimètre de plus était apparu entre les deux barreaux. Il baissa la tête en relâchant un soupir de désespoir. Il allait être laissé pour compte (OMG !). Sur le sol, il y avait un cafard qui était prit sur son dos. Comme one de ces créature des mers nommé tortu, cette insecte qui infectait tout lui où il habitait était incapable de se relever. Pris au piège par sa propre force qui le protégeait.

Tout ceci lui rappela ce jour où il était parti en montagne pour fuir son village pour un moment de solitude tant désiré. C’était une belle journée parmi tant d’autre ou le vent était calme et la température fraiche après une saison bien chaude. Ce jour la, Arkans était assis sur une petite roche regardant le ciel et la forêt non loin de lui. N’ayant point bougé durant de longue heure, plusieurs insecte lui avaient grimpé sur les jambes et quelque une plus aventureuse, sur son visage. Alors il s’était mit a les admirés, tous comme ils étaient. Des petite au grande, des mantes religieuse qui ce tenait sure deux patte a ces chenille possédant mille patte, il les regardait. Mais un moment donné, une petite fourmi était prise au piège sur un vestige de toile d’araignée surement abandonné depuis plusieurs années. Elle avait déjà abandonné sa lute pour sa survie quand Arkans l’eu remarqué mais il continua tout de même a la regarder. Peu de temps après, que l’on pourrait compte en seconde, trois ou quatre autre fourmis arriva. Surement a la recherche de nourriture pour leurs reine. Mais, ceux ci n’avait pas passé leur chemin et était même allé prêter main fort a leur compagnon dans le besoin. Coupant, lacérant et arrachant le fils d’araignée affaibli et vieilli par le temps, ils avaient aidé leur compagnon au péril de resté piégé sur une des fils qu’ils avaient coupé. A cette époque Arkans n’avait pas comprit.

A cette instant, le jeune nains comprit ce qu’il s’était passé et a quel point il était comme l’insecte pris au piège. Il ne pourrait pas ressortir d’ici sans l’aide de quelqu’un et il devra laisser sa fierté de coté car cela lui mènera a sa perte.

-Hey gnome ! dit-il d’une voie forte qui le surprit. Pardonne-moi. Soupira-t-il en baissant sa tête. Aide-moi à sortir et laisse-moi une chance de me racheter. J’ai été vulgaire à ton égard et je ne mérite peu être pas d’être libéré. Mais une fois sortit, je te montrerai ma vrais valeur et je ne te laisserais pas tombé toi et l’elfe à tes cotés.

Alors Arkans recula d’un pas en attendant la réponse du gnome qui avait déjà la main su la poigné de porte de la sortie.

Se tournant vers la sortie, Manuki avait vu du coin de l'oeil l'elfe avancer mais de façon hésitante. Il poussa un soupir. Serait-elle du genre à lui faire la morale pour ce nain? Il avait déjà sortie une personne des cachots, c'était plus qu'il n'en ferait d'ordinaire, alors il n'y avait pas à se plaindre! Les paroles du nains résonnaient froidement contre les parois humides du donjon. Des menaces, évidemment. C'était bien un nain. Tellement désespéré qu'il en venait aux menaces. Puis ce fut le tour de l'elfe. Manuki l'écouta distraitement se ranger du côté du gnome. Elle n'était pas convaincue, c'est certain, mais au moins comprenait-elle la situation et était-elle plutôt mature pour une elfe. Manuki ralentissait le pas, sentant que le nain ne tarderai pas à craquer. Ils étaient tous les deux contre lui. Le pauvre n'oserait pas les défier et rester à croupir dans cette prison où il finirait par mourir à coup sur. Se retournant à moitié, Manuki vit que le petit homme tentait désespérément de faire ployer les barreaux. Désuet. Il finit par s'accroupir et se mit à rêvasser en observant quelque chose sur le sol. Après un moment, il réalisa que c'était un cafard. Manuki ne put que soupirer à nouveau devant une telle étrangeté. Un cafard! Un vulgaire insecte. Ah ces nains... Arkans finit par se relever et lui adressa la parole.

Manuki demeura figé un instant. Les mots du nain le laissaient sans voix. En deux-cent ans de vie, jamais il n'avais vu un nain demander pardon, un nain admettre ses erreurs. Le phénomène était intéressant. Manuki garda le silence. Longtemps. Le silence pesant s'abattit sur la prison, et il dura au moins une minute. Pendant ce temps, Manuki réfléchissait. Il n'était pas du genre à être ému par un nain en slip. À vrai dire, il n'avait pas envie de le sortir de là. C'était plus amusant de le laisser dépérir ici. En plus, si on apprenait qu'il avait sauvé un nain, sa réputation serait fichue. Toutefois, le problème était que le nain avait raison en disant qu'il pourrait le dénoncer. Les informations qu'il pourrait donner, bien que minimes, étaient non-négligeables. Deuxièmement, vu le merdier dans lequel Manuki était coincé, des alliés pouvaient être utiles. Un nain est toujours utile en combat, et il avait l'impression que s'il le laissait dans le coin, il ne s'assurerait pas la coopération de l'elfe. Les elfes étant par nature émotifs, le fait que ce soit une fille n'arrangeait pas les choses. Le nain avait affirmé être le compagnon idéal s'il le laissait sortir. Normalement, la parole d'un nain valait son pesant du cafard qui se tortillait encore sur le dos. Il fit léviter l'insecte magiquement et l'enveloppant d'un acide très puissant. Après quoi, il le projeta contre les extrémités de deux poteaux, une à une, jusqu'à ce que les deux morceaux soient au sol. Relâchant l'insecte, il enleva le petit bouclier qu'il lui avait érigé et le laissa fondre un se débattant dans l'acide.

Manuki ne dit rien, encore une fois. Il avait honte de lui même. Reprenant le chemin de la sortie, il arriva devant une grande porte en bois. Il murmura une petite formule et entra sans cérémonies. Les deux gardes assis devant une table à l'intérieur avaient été pétrifiés par son sort, et il put à loisir remarquer les équipements de ses compagnons dans un coin, ainsi qu'une autre porte. Décidant qu'il serait dommage de laisser les deux hommes là, il prit l'épée de l'un d'eux, la soulevant avec difficulté et leur découpa la gorge tour à tour. Précaution. Il allait ouvrir la porte quand les deux autres le rejoignirent. Il entendait derrière eux les gémissements des autres prisonniers qui demandaient à sortir aussi. Ah ces humains! Qu'est-ce qu'ils peuvent être égoïstes! (Et surtout, ils se reproduisent comme des mouches! Copyright tous droits réservés Arkans. Reproduction complète ou partielle de la propriété matérielle ou intellectuelle totalement interdite) Manuki ouvrit la porte devant lui et débarqua dans l'air tiède de la nuit, il avança un peu. L'elfe le suivait alors que le nain devait finir de se rhabiller, ou un truc du genre, Manuki n'était pas pressé de le savoir. Tout est-il qu'à peine quelques pas plus loin, un lourd raclement et une exclamation se firent entendre.

*Merde, encore des embrouilles?! On vient de sortir!*

Apparemment, Manuki avait changé d'idée, si douloureux cela avait-il paru. Sans prononcer un mot, il avait fini par libérer le nain. Celui-ci avait d'ailleurs été étonnant par sa tirade débordante de repentement et... de sincérité?! Manuki et elle venaient donc de se doter d'un nouvel allié qui, malgré un moment de rêverie intense quelques minutes auparavant, assurait qu'il allait bien se comporter.

*Espérons que ça soit vrai, et surtout que nous puissions bientôt sortir d'ici!*, se dit-elle, tout de même heureuse que sa bonne conscience lui dictant de ne pas abandonner de compagnon soit saine et sauve.
En franchissant la porte des oubliettes, Swillan entendit les plaintes des autres prisonniers, qui les conjuraient de les délivrer également. Malheureusement, ils auraient ainsi fait une cible facile, en plus d'être ralentis. Et qui leur disait qu'ils n'avaient pas vraiment commis un crime?

Parlant de crime, le magicien venait d'égorger comme on saigne un cochon les deux gardes pétrifiés devant leur jeu de carte (probablement par les soins du gnome). Ils sortirent enfin, et tout en savourant l,air frais de la nuit Swillan s'apprêta à lancer une cinglante distribe au meurtrier (il n'avait eu aucun besoin de faire ça!). Elle reçut alors de plein fouet... un pan de mur?!

- AAAIIEEEEEUUU!, ne put s'empêcher de crier l'assomée.

Elle recula vivement et remarqua plusieurs choses... Tout d'abord que le trou dans le mur était rectangulaire. Puis, qu'une porte ouverte y était rattachée. Ensuite, elle songea à l'énorme bosse qu'elle aurait dans le front d'ici quelques minutes... Par association d'idée, elle se demanda ensuite qui avait ouvert ladite porte... et elle nota la présence de quelqu'un qui l'empêcherait sûrement de répliquer verbalement à l'acte de Manuki.
L'homme qui se tenait devant les trois compagnons semblait important, par son soutien et son apparente connaissance du château. Son regard pénétrant transpersait tout ce qu'il touchait, mais l'elfe put y discerner une ombre d'étonnement. Apparemment, ce n'était pas tous les jours qu'il assistait à une évasion...
Toutes ses pensées n'avaient durées que quelques secondes, mais c'était amplement assez pour que l'inconnu les ait toisés allègrement. Comment allait-il réagir?

Seul bruit dans le couloir faiblement éclairé par la lune, la cape de Cranach frôlait le sol dans un bruissement léger. Personne ne connaîssait cette partie du château d'Arkera mieux que lui. Repoussant une tapisserie hideuse, une porte se dévoila. Les gonds toujours parfaitement huilés, elle s'ouvrit sans rompre le silence pesant. Cranach dévala la volée de marche en colimaçon qui s'enfonçait profondément dans les ténèbres. Les ayant foulé des centaines de fois, l'obscurité totale n'empêcha pas le jeune homme de s'arrêter juste avant de heurter une épaisse porte en chêne massif.

Cranach s'aventurait souvent en dehors du château. Pourtant, la même nervosité le rattrapait à chaques fois. Toujours ce souvenir qui revenait, six ans auparavant, alors qu'il venait d'accéder au poste d'intendant. Par le même passage qu'il empruntait aujourd'hui, Cranach s'était glissé hors de château pour rallier la taverne où il avait pris ses habitudes. Nouvelle figure publique au royaume, on ne le percevait soudaiment plus comme le bienvenu dans les bas quartier. Étonnament, il n'avait pas prévu ce changement de comportement de la part de la population. Lorsqu'il pénétra dans l'auberge du Black Honky, une tension tomba immédiatement sur la salle. Des regards envieux en croisaient d'autres de mépris et de dégoût. Des répliques mesquines fusèrent :

- Alors Cran, tu viens nous narguer du haut de ton trône? hêla celui qui encore hier était un bon compagnon.

- Arrête, j'ai pas de trône, et tu le sais bien, s'esquiva Cranach

- Parce que maintenant tu te permets de me donner des ordres? Parce que Môôônsieur monte en grade il croit qu'il est mieux que nous? Il croit que nous on est que les troufions, les vies à sacrifier à la guerre et les ouvriers à exploiter, alors que lui il mange le fruit de nos récoltes dans des plats en argent? se pompa encore l'homme.

- Je déteste faire mentir les gens. Tu dis que je suis ainsi maintenant? Alors je vous contenterai, s'adressa-t-il à la ronde, je vous satisferai, et je deviendrai celui qui pense réellement ce que vous avez proclamé, répliqua avec dépit Cranach.

Il fit volte-face, poussa la porte et s'enfonça dans la ruelle. Insatisfait de la fin prématurée de l'altercation, le pillier de bar se rua derrière Cranach, cherchant visiblement la bagarre. Bien pompés, la moitié de la salle les suivirent. Acculé dans une impasse, une douzaine d'hommes bien imbibés d'alcool, tous des semi-colosses sculptés par le travail des champs, aucune issue ne se présentait au jeune homme. Réel réglement de compte, les coups de poings fusèrent, et le bruit sourd d'un corps qu'on meurtrit résonna dans la nuit noire. L'initiateur de toute la bataille repris la tête de la troupe, et venant d'on ne sait où, une lueur se refléta sur la lame dentellée d'un couteau à cran d'arrêt. Les bras retenus dans son dos, la cape déchirée et à l'envers, Cranach vit la lame s'approcher dangereusement de son visage. Il se débattit et dans sa panique totale, il entailla lui-même la peau de son fin cou. Des rires gras fusèrent. Rendu dingue à la vue des marques sur le corps de Cranach et des estafilades de sang, le chef de la bande brandit bien haut la lame, pris un élan, et sifflant entre ses dents le mot «traître», l'abattit sur la tête de sa victime.


De l'attaque qu'il avait subit dans cette sombre ruelle, Cranach en avait conservé un certain traumatisme qu'il enfouissait profondémment en lui, une fine cicatrice au cou et... une oreille en moins. Cranach masquait honteusement ce trou béant sur le côté droit de sa tête sous ses épais cheveux sombres qu'il avait laissé poussé.


Enfin. Il devait se ressaisir. La liberté des rues le tentait trop pour qu'il reste toujours cloîtré au château. Plaquant son oreille restante contre le battant de bois, Cranach tenta de percevoir une quelconque présence de l'autre côté. Voir un pan de mur de pierres brutes se décoller d'un mur éveillerait des soupçons. Pas de vibrations, pas de bruit, Cranach posa la main sur le fer glacé de la poignée, l'actionna et SBANG!!!

-AAAÏEUUUUUUUUUUUUUUUU!